vendredi 10 novembre 2017

Cinéma (à la télé). Qu'ai je vu…

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… d'intéressant ou de remarquable ces derniers temps ?
1er novembre :
"La Dernière piste", Kelly Reickardt, 2010, m'apparait assez ennuyeux. J'ai raté le début, je découvre des pionniers paumés dans les plaines avec leurs charriots bâchés, ils cherchent de l'eau, se font aider par un indien peu fiable… Fin en queue de poisson… Bizarrement tourné au format 1.33 ou 1.43 alors qu'on est sans cesse dans les grands espaces… Le film s'inscrit dans le domaine "nouveau western", sans doute, mais il y a mieux dans le genre. (Un de ces jours, je vous ferai un compte-rendu "nouveau western".)
"Nostromo, le rêve impossible de David Lean", 2017, docu passionnant sur le dernier projet de David Lean, inabouti – comme bien des projets de cinéma : argent, lieux de tournage, producteurs… et la maniaquerie perfectionniste du monsieur qui veut contrôler, dès l'écriture, chaque point. Arrivé à un certain stade, ce n'est plus la peine de faire le film : c'est de l'art conceptuel.
Par contre ça me donne envie de lire Joseph Conrad. Le jour même, je commande "Au cœur des ténèbres" (thème qui a connu bien des interprétations cinématographiques, pas seulement "Apocalypse Now") et "Nostromo" (en me rappelant que le vaisseau spatial d'Alien s'appelle le Nostromo…)
"Phantom of the Paradise", Brian de Palma, 1974. Sans commentaire. Revu, même en ne zappant que des bribes, avec plaisir.
"Un jeu risqué", Jacques Tourneur, 1955, un western autour du personnage de Wyatt Earp. Ouais… J'aime mieux le Tourneur fantastique. (Et là, je fais un petit flash-back : le 31 octobre, la veille, quoi : "Rendez-vous avec la peur", 1957. Comme le De Palma, des films déjà vus une fois ou deux fois ou trois fois, mais suffisamment "oubliés" pour qu'il y ait un plaisir renouvelé : re-connaitre. (Par contre, tard ce soir-là, je capte la fin de "Le Repaire du ver blanc", Ken Russel, 1988, et je suis mort de rire devant ce nanar…)
2 novembre :
"Le Danseur du dessus", Marc Sandrich, 1935. Fred Astaire, Ginger Rogers. Quelle classe dans les numéros de danse ! (De Fred Astaire, j'aime tout ! Et des comédies musicales aussi. Jusqu'à quelle date ? ce serait à chercher… le crépuscule est-il "Cabaret", ou "All that jazz" ?)
"Mansfield Park", Ian B. McDonald, 2007, une JaneAustenerie comme les Anglais savent les faire. Mais avec Billie Piper, la plus sexy des actrices anglaises, que j'adore depuis ses saisons dans Dr Who.
3 novembre :
Vient s'intégrer l'épisode 1 de la saison 1 de "Game of Thrones", dont un ami m'a filé l'intégralité en VOST. J'ai du matos à rattraper, n'ayant vu de la saga que des bribes cueillies au hasard…
4 novembre :
Un docu sur Vilmos Zsigmond, un chef opérateur important dans l'histoire du cinéma hollywoodien. On ne fait jamais assez attention aux chefs op'… on n'a pas assez conscience de leur importance pour la qualité d'un film. Et c'est donc passionnant.
"Les énigmes de l'âge de la pierre", un docu sur les civilisations mégalithiques. Bon. Y a des pierres dressées un peu partout. C'est énigmatique. Bon.
6 novembre :
"Super 8", J.J. Abrams, 2011, très sympa hommage à l'époque Spielberg, Joe Dante…
8 novembre :
"Terminator - Genisys", Alan Taylor 2015, avec Arnold Schwartzy et Emilia Clarke. Je l'avais déjà vu et qualifié de "inutile". Je retombe dessus, je regarde en me disant "pourquoi ce film ? la boucle était bouclée…" Je ne comprends à peu près plus rien dans les paradoxes temporels dignes de "Retour vers le futur" en moins marrant. Seulement voilà… il y a cette petite actrice brune qui joue Sarah Connor jeune… et je me dis "mais qui c'est ? je l'ai vue, je la vois, elle fait partie de mon paysage télévisuel…" Et tout à coup, le flash : c'est Daenerys de Game of Thrones ! Je ne l'avais jamais vue autrement que blonde platinée… et mise à nu… et vendue… et reine des dragons… Pas en action-girl brune en 'jean et débardeur. Et donc je tombe sous le charme du film. Avec ça, le vieux Schwartzy en "bon Terminator" qu'elle appelle Papy.
Il en reste quelque chose d'assez drôle et émouvant, une émotion peut-être due pas tant au film en lui-même qu'à une aura autour : le passé des acteurs, l'ensemble de la saga Terminator, la carrière de Schwartzy, last action hero. Et puis à elle : Emilia Clarke – Daenerys.
(Je me rends compte par la même occasion qu'on ne fait pas attention au nom des acteurs dans les séries si on ne les a pas déjà identifiés avant, par le cinéma. Ça tient sans doute au fait que, à la base, dans un passé pas si lointain, on méprisait les séries en tant que produits télévisuels – en série… Tout le prestige allant au "vrai" cinéma. Faut que ça change ! Cela dit, de la série télé dont, dès la vue d'une scène de dialogue en plan moyen, on sent la série télé feuilleton produite à la chaine ou le téléfilm trivial, il y en a encore plein… Cf. les nouvelles chaines Polar + ou Warner TV.) (Dans tout ce §, j'ai dit "on", mais je veux dire "moi"… vous, je ne sais pas.)
"Stricktly criminal", Scott Cooper, 2015. Avec un Johny Depp étonnant et terrifiant, et un Benedict Cumberbatch qui décidément est partout.
9 novembre :
"London boulevard", William Monahan, 2010. J'aime bien Colin Farrel et j'adore Keira Knightley… seules raisons d'apprécier ce film plutôt sordide de petits voyous londonniens…


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